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 Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes

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Yasmina17
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PostSubject: Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes   Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes EmptySat Aug 26, 2006 2:14 pm

Lorsque Behnaz Mohsenian, âgée de 29 ans, a commencé au printemps dernier à étudier l’anglais à l’institut Najdad de Téhéran, les quinze hommes et femmes de sa classe étudiaient la grammaire dans des cercles mixtes. Le mois dernier, l’institut de langues divisait les étudiants des étudiantes dans des cours séparés qui se tiennent lors de jours différents de la semaine. Peu après, les femmes du personnel arrivaient au travail habillées de longs tchadors noirs à la demande de la direction de l’institut. Maintenant, il est question d’envoyer les classes de femmes dans un bâtiment séparé afin d’éliminer toute possibilité de mélange illicite. Rapidement, un tiers de la classe de Mohsenian a quitté l’institut, préférant étudier l’anglais ailleurs ou arrêter leurs études. « C’est comme si nos droits étaient amputés » dit-elle. « Comme si nous étions incapables de nous comporter comme des gens normaux et devons être régulées en permanence ».

Ces derniers mois, différentes branches du gouvernement iranien ont furtivement travaillé pour revenir en arrière en ce qui concerne les libertés publiques, ré-instaurer la ségrégation entre les sexes dans plusieurs institutions académiques publiques et imposer le code islamique répressif qui avait été ignoré depuis la fin des années 90. Comme le système iranien se compose de ministères avec des mandats qui se recoupent et de multiples appareils de sécurité qui agissent souvent de leur propre initiative, il est difficile de dire si ces mesures signalent un resserrement général de la part du gouvernement ou d’initiatives individuelles de membres du gouvernement radical encouragés par le conservatisme islamique du Président Mahmoud Ahmadinejad.

Les restrictions en elles-mêmes ne sont pas nouvelles. Elles étaient la sinistre réalité de la vie dans ce pays avant l’élection en 1997 du libéral Mohammed Khatami. La différence aujourd’hui est dans l’imposition sporadique et dans un gant de velours des vieilles règles. Au lieu d’annoncer de nouvelles interdictions et d’envoyer la police de la moralité harceler et arrêter des jeunes gens (les méthodes classiques et brutales qui ont développé beaucoup de colère et de mécontentement), le système utilise des méthodes plus subtiles afin de faire des Iraniens eux-mêmes, au lieu des agents en uniforme, ses défenseurs.

Ce chemin régulier vers le talibanisme est si discret qu’il ne m’a frappée que la semaine dernière lors d’une visite dans un salon de beauté. D’habitude, des photos encadrées des coiffures de jeunes mariées ornent les murs, mais en arrivant je n’ai trouvé que les murs couleurs café vide avec uniquement une publicité médicale pour un vernis à ongle contre les mycètes. Deux semaines avant, les autorités sont venues au salon pour déclarer illégales les photos de femmes non-voilées et demander qu’elles soient retirées. En Iran, les hommes ne sont pas acceptés dans les salons de coiffure pour femmes, si bien qu’il est difficile de comprendre pourquoi il faudrait bannir des photos de coiffures de femmes dans une pièces remplies de femmes qui se font coiffer.

Bien sûr, les cléricaux disposent de nombreux moyens pour opprimer les femmes et restreindre leurs droits, mais ce n’est peut-être pas le plus alarmant. Ce qui est le plus inquiétant c’est le retour au foyer. Sous Khatami, l’Etat a assoupli plusieurs de ses lois les plus répressives, en particulier celles qui restreignaient l’accès des femmes à l’espace public et les décourageaient à participer à la vie publique. Les chants de femmes, par exemple, interdits pendant des années après la révolution, étaient devenus possible dans le cadre de groupes musicaux. Mais cette forme de mentalité qui cherche à bannir les images de femmes est typique de celle qui veut aussi contrôler et restreindre la place des femmes dans la vie publique. Lors d’un récent concert dans la ville de Sari, on a demandé aux femmes du seul orchestre non-gouvernemental d’Iran de jouer derrière un rideau noir. Un de leur concert qui devait se tenir au Nord-Ouest de l’Iran a également été annulé.

Il y avait eu bien sûr d’autres signes inquiétants. Mais jusqu’au jour au salon de beauté, j’avais ignoré tous les rappels à un retour aux mœurs du 7ème siècle, préférant savourer encore quelques semaines de déni avant que le gouvernement en burqa n’arrive à ma porte. Il y a un mois, je rencontrais des amies pour boire un café dans un café populaire chez les jeunes. Lorsqu’une d’entre elles a allumé une cigarette, le propriétaire embarrassé l’a informé que fumer était désormais interdit pour les femmes dans les cafés. Maintenant, la moitié des femmes que je connais ne vont plus du tout au café. Un moyen ingénieux pour étouffer la vie des cafés de Téhéran sans recourir à la moindre action policière.

C’est la même semaine, je suis allée au club de gymnastique où l’on s’habille avec l’uniforme standard des jeunes iraniennes urbaines : un voile, une courte veste et des jean. Le réceptionniste m’a dit que les autorités étaient venues les voir : à moins que leurs salariées ne s’habillent de façon plus conservatrice, le club de gym serait fermé. Une fois encore, la mise en garde officielle fut appliquée par un intermédiaire civil, sans horrible confrontation, et était peut-être d’autant plus appliquée avec cette méthode : si vous ne vous habillez pas comme nous le voulons, nous vous retirerons la possibilité d’exercer. Au même moment, les autorités ont pris pour cible les vendeurs de ces vestes courtes populaires, appelées manteaux, et ont mis en garde les propriétaires de magasins pour qu’ils arrêtent d’en avoir en stock. On peut toujours voir des femmes dans les rues portant leurs manteaux à la mode, mais d’ici deux semaines il sera difficile de les trouver dans les magasins. L’idée est de rendre la vie si difficile aux détaillants pour qu’ils cessent de vendre des robes de pécheresses.

Qui est derrière ses nouvelles restrictions et pourquoi justement maintenant, alors que les dirigeants s’affrontent avec l’Occident sur la question du programme nucléaire ? Lorsque le Président Ahmadinejad a pris ses fonctions l’été dernier, tout le monde surveillait nerveusement pour voir si le dogme islamique serait la base de sa politique intérieure. Trop de plaisir, rien ne changeait : l’alcool vendu illégalement continuait de couler, la musique et les films occidentaux étaient en vente partout, les femmes portaient de simples voiles et des pantalons serrés, et les couples se tenaient la main dans les rues. A ce moment, d’anciens fonctionnaires et des analystes politiques étrangers expliquaient cette surprenante licence par le triomphe de la ruse d’Ahmadinejad : en n’intervenant pas dans la vie privée des Iraniens, il se construisait un soutien à travers les différences de classe pour le programme nucléaire du pays.

Certains observateurs disent que ce resserrement n’a pas été ordonné par Ahmadinejad lui-même, mais qu’il reflète l’extrémisme religieux de fonctionnaires qu’il a nommé dans le gouvernement national et les gouvernements des provinces. D’autres expliquent que les partisans de la ligne dure du système, pas nécessairement nommés par le président, ont été encouragés par le succès du Hezbollah au Liban ; ils considèrent le succès de la milice comme une victoire majeure de l’Islam politique et une validation de leur mentalité radicale. De tels partisans de la ligne dure ont critiqué l’administration d’Ahmadinejad comme n’étant hizballahi (extrêmement religieux) qu’en apparence, mais pas dans la pratique. « Le président a démontré qu’il n’imposait pas de pressions sociales ou culturelles aux gens » dit Amir Mohebbian, un célèbre analyste conservateur. « Mais quand l’atmosphère change, quelques officiels commencent à imposer leurs propres choix ».

Ce qui est clair, c’est que les restrictions se développent chaque jour. Rien que la semaine dernière, des camions débordant de paraboles confisquées roulaient à travers mon quartier. La police a systématiquement fouillait les quartiers à travers la ville pour démonter les paraboles illégales, mais, contrairement à ce qui se faisait dans le passé, sans mettre d’amendes. Reste à voir si ces mesures sont une flambée soudaine et provisoire ou si elles se maintiendront dans le temps. Jusqu’à présent le gouvernement ne semble pas se calmer par le manque flagrant d’enthousiasme de la population pour sa cause islamique. La vieille du cessez-le-feu entre le Liban et Israël, les dirigeants ont célébré le succès du Hezbollah comme s’il s’agissait d’une victoire militaire iranienne. En plus d’avoir cuisiné le plus grand kebab de la victoire au monde (plus de 21 pieds de long), les dirigeants ont demandé par le biais des médias contrôlés par l’Etat aux Iraniens de monter sur leurs toits à une heure donnée pour crier « Allah Akbar » (« Dieu est grand »). Cette tradition, empruntée aux premiers jours de la révolution, faisait alors sortir les Iraniens en masse et la ville retentissait de leurs cris. Mais bien peu ont suivi l’appel la semaine dernière, et à travers Téhéran, la plupart des rues étaient silencieuses.

Azadeh Moaveni (Téhéran), « The Times », 24 août 2006.
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PostSubject: Re: Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes   Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes EmptySun Sep 03, 2006 10:50 pm

Une démence religieuse sans voile

Non satisfait du port du tchador imposé par les ayatollahs, le Parlement iranien a approuvé un projet de loi destiné à imposer un costume national uniforme pour les femmes. Les stylistes locaux se verraient ainsi accorder des prêts en vue de la création de vêtements respectant une prétendue «identité nationale et islamique en Iran».

Et pour qu’un maximum de femmes ne puisse échapper au port du futur uniforme, le ministère du C0ommerce vient de taxer lourdement les vêtements importés.

L’information est rapportée par Le Courrier International qui précise que le projet doit encore être soumis à d’autres instances officielles avant d’être adopté.

Il semble que les chefs religieux jugent intolérables les pauvres ruses imaginées par une partie des femmes iraniennes pour contourner les règles officielles concernant le port du voile islamique -ruses consistant par exemple en de petites différences dans la nature des tissus, ou à laisser quelques mèches de cheveux s’échapper...

D’où le projet délirant de réduire la moitié du pays à une armée de linceuls ambulants indifférenciés.

Question: comment comptent s’y prendre les mollahs pour uniformiser les regards des femmes sous leur voile ?

Annie ROLIN, Lutte Ouvrière, 1/09/2006

Et selon le site du CNRI, dépèche datée du 28 août :

Le mois dernier, 64.000 femmes « mal-voilées » ont été admonestées

L’agence de presse officielle ISNA a rapporté que dimanche, le commandant de la sécurité interne des Forces de Sécurité de l’Etat de la région du Grand Téhéran, le général Mohammad Alipour, a annoncé que le mois dernier, 64.000 femmes « mal-voilées » avaient été admonestées.

Alipour a déclaré qu’ « en un mois, 63.963 femmes mal-voilées ont reçu soit un avertissement soit ont été admonestées, et 1.149 véhicules dont les occupantes étaient mal voilées ou créaient une pollution sonore, ont été confisqués. »
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PostSubject: Re: Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes   Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes EmptyThu Sep 21, 2006 12:16 am

Iran Focus, Téhéran, 19 septembre – Le ministère de l’Education iranien a publié un décret interdisant à tous les professeurs hommes d’enseigner dans les écoles pour filles, a annoncé plus tôt cette semaine un haut responsable du ministère.

Cette nouvelle règle va prendre effet dès le début de la nouvelle année scolaire, a déclaré le vice-ministre de l’Education iranien.

Cette dernière décision fait partie d’un projet plus général visant à mettre en vigueur les lois sur la ségrégation sexuelle dans tous les domaines de la vie publique.

La ségrégation sexuelle a été remise au goût du jour avec l’élection de Mahmoud Ahmadinejad en tant que président en 2005. Avant son arrivée au pouvoir, Ahmadinejad était maire de Téhéran. Une de ses premières décisions à la mairie a été de mettre en application la ségrégation sexuelle dans les ascenseurs.

En avril, des hauts responsables ont annoncé qu’un nouveau service de bus réservé exclusivement aux femmes serait lancé à Téhéran ; et en juillet, les autorités de la ville sainte de Qom ont déclaré avoir présenté un projet de ségrégation dans les parcs de la ville.
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PostSubject: Re: Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes   Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes EmptySat Oct 14, 2006 9:35 pm

Bilan de trois mois d’été de répression des femmes

Durant ces trois mois de l’été 2006, on a assisté à la montée de la répression des femmes en Iran. Chaque année lors de la saison chaude, la dictature religieuse s’en prend aux femmes et à leurs tenues. Ce régime misogyne prend pour prétexte une infraction au code vestimentaire qu’il appelle «le voile », et lance la chasse aux «mal-voilées».

D’un côté les interpellations de rues avec interrogatoire et fouille sur place, les arrestations, le fouet et la prison se multiplient. De l’autre, les « crimes d’honneur » sont légitimés, les suicides et les immolations banalisés, tout comme d’autres tragédies sociales qui poussent les femmes et les jeunes filles à fuir le foyer familial ou encore, désespérées et ne supportant plus les humiliations légales, elles se suicident.

1- Exécutions et peines de mort

- Durant ces trois mois d’été, il y a eu un cas de lapidation dans la prison de Machad, rapporté par l’agence de presse officielle Kouroch le 4 juillet.
- Par ailleurs durant cette même période, 15 femmes ont été condamnées à mort.

2- Les manœuvres répressives

- Le plan « carton jaune et rouge » lancé le 10 juin et qui s’est poursuivien juillet, a pris à partir du 6 juillet, une dimension judiciaire (Journal Entekhab, 9 juillet)

- Le plan de sûreté sociale lancé vers la fin du mois de juin, vise à lutter contre les infractions au code vestimentaire, les soirées mixtes, les femmes SDF et des rues, et les déviations culturelles (Agence de presse Fars, 8 juin)

- Les femmes qui ne respectent pas la « tenue islamique » malgré plusieurs avertissements, seront passible d’amendes, de peines de fouet et de prison (Agence de presse Fars, 5 août)

- Lancement du « plan pudeur » contre les employées « mal-voilées » dans les administrations (journal Aftab 10 juin)

- Le plan de remise en ordre de la mode vestimentaire adopté en mai au parlement a été mis en œuvre cet été pour faire le tri entre les vêtements islamiques et les autres (Site Aftab, 10 août).

Ces plans se sont déroulés dans plusieurs provinces comme Fars (sud), Golestan (nord), Ispahan (centre), Semnan (nord) et d’autres encore. Les plans de sûreté sociale ont été appliqués dans tout le pays.

Conséquences de ces plans pour les femmes

Arrestations : plus de 1950
Ouvertures de dossiers judiciaires : 462
Interrogatoires de rue : 234 089
Confiscations du véhicule pour délit d’être « mal voilée » : 1152
Confiscations du véhicule pour être d’être « mal voilée » pour le seul mois de septembre : 1149
Soutirer un engagement de respect du code vestimentaire : 454 287 (pour le seul mois de septembre : 63.963)
Pose de scellés sur des lieux où les valeurs de la dictature religieuse n’ont pas été respectées : 1000 (pour le seul Téhéran)

3- Les catastrophes sociales

Durant ces trois mois d’été, on a dénombré 15 crimes d’honneur, deux suicides (dont celui d’une jeune fille de 12 ans), 20 immolations par le feu (dont une jeune fille de 16 ans), 7 assassinats de femmes.

4- La souffrance des femmes en Iran à travers les chiffres

- Le nombre des fugueuses atteint au moins 300.000 femmes. 86% des filles qui fuguent pour la première fois sont victimes d’agressions sexuelles (Agence de presse ILNA, 24 juin)

- Les victimes de la corruption et de la prostitution ont atteint des sommets et les lieux de prostitution dans le seul Téhéran s’élèvent à 8000 (Agence de presse Ilna, 24 juin).

- 54 jeunes femmes iraniennes de 16 à 25 ans sont vendues tous les jours à Karachi au Pakistan (Agence de presse Ilna, 24 juin)

- Dans la province de Kohguilouyeh et Boyer Ahmad (dans le sud-ouest) 98,1 % des suicide de femmes à travers la province, sont des immolations. Comparé au suicide des hommes, ce chiffre est trois fois plus élevé que partout dans le monde (Agence de presse Ilna, 4 juillet).

Image

- Selon un conseiller du gouverneur de la province d’Ilam (ouest de l’Iran) – qui compte le plus grand nombre de suicides du pays – on dénombre dans l’année environ 400 cas de suicides, dont 220 femmes, dans cette province de 580 000 habitants. La majorité de ces femmes choisissent de s’immoler par le feu (journal Rouz, 14 juillet).

- Le taux de suicide en Iran est le plus élevé au monde et chaque année, 7000 personnes se suicident dont la plus grande partie sont des femmes (Agence de presse Ilna 24 juin).

- Plus de 8 millions de femmes en Iran vivent dans la misère totale. De plus le nombre de jeunes souffrant de troubles mentaux est de 8 à 10 millions dont la majorité sont des filles (Agence de presse Ilna 24 juin).

- Selon les chiffres publiés par l’organisation carcérale, sur un ensemble de 5 185 femmes incarcérées en Iran, 40% le sont à cause de la drogue. 54% des droguées sont mariées. Un autre chiffres du centre de lutte contre la drogue, indique que la moitié des femmes droguées ont été au moins une fois violées (Chahrzad News, 10 août).

Source : CNRI, 14 octobre 2006
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Pascal
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PostSubject: Re: Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes   Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes EmptyMon Oct 16, 2006 8:49 pm

Iran-Manif, 16 octobre 2006 :

Quote :
Les autorités en Iran ont licencié le président de l’association musicale de la ville d’Ahwaz, dans le sud-ouest, pour avoir organisé un concert en présence de femmes.

Cette mesure a été prise par le « centre de la lutte contre le vice et de la promotion de la vertu », un organe de l’inquisition.
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PostSubject: Re: Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes   Renforcement des restrictions contre les libertés des femmes EmptyMon Nov 27, 2006 11:07 am

Iran Resist, 20 novembre 2006 :

Iran : le tri avant la thérapie

C’est une fois de plus les femmes iraniennes qui font les frais des nouvelles mesures religieuses décidées par Ahmadinejad. Depuis l’instauration de la république islamique, au nom du respect du Coran, les iraniennes voient leurs droits amputés chaque fois un peu plus.

Après avoir donné des ordres sur la façon de se vêtir, sur la couleur utile des voiles (le noir !), la façon de marcher sur un trottoir ou de se promener, la nouvelle mesure concerne les femmes et le monde du travail.

Pendant sa campagne électorale, Ahmadinejad avait évidemment expliqué que la place des femmes n’était pas dans le monde du travail. Il s’était prononcé pour un monde du travail partagé entre sexes ce qui lui avait valu le soutien officiel du guide de la révolution, Khamenei. Ceci avait d’ailleurs eu pour conséquence une levée de boucliers féministes (dans la limite de l’expression autorisée) : la fille de Khomeiny s’était déclarée choquée par la proposition. C’est par ce jeu de protestations que le régime revendique l’existence d’une démocratie en Iran.

La nouvelle mesure s’appliquera dans les écoles : bien sûr les écoles mixtes n’existent plus en Iran depuis la révolution, mais désormais les filles n’auront que des professeurs femmes et les garçons que des professeurs hommes et ce à tous les niveaux, du primaire à l’université.

Cette mesure avait déjà été instaurée plus d’une fois, mais à chaque fois elle s’était heurtée à la réalité du terrain et au manque de professeurs, rendant son application impossible. Pour pallier au problème, dans certaines universités, c’est par l’intermédiaire d’un système télévisé interne que les professeurs dispensent leurs cours aux étudiants de l’autre sexe, rompant ainsi toute réactivité et tout échange entre étudiants et enseignants.

La nouvelle mesure s’immiscera aussi dans le domaine médical jusqu’alors protégé de ce genre d’excès. Le ministre de la santé de la république islamique vient d’annoncer l’ouverture accélérée d’hôpitaux pour hommes ou pour femmes avec des personnels adaptés. D’après lui une femme ne peut soigner consciencieusement un homme et un homme ne peut opérer une femme sans trouble. On est heureux d’apprendre que l’opération du rachis cervical peut donner lieu à des pensées lubriques du côté de Téhéran et qu’un plâtre est un objet d’un érotisme torride.
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